La bonne mesure des consommations d’alcool ?
L’alcool se trouve dans les commerces d’alimentation. Comme pour les aliments, l’alcool fait l’objet de recommandations et d’interdit. Il existe des lois sur « l’ivresse publique » et la conduite des véhicules en « état d’ivresse ». Il est interdit aux commerçants de vendre de l’alcool aux mineurs.
Longtemps, des recommandations sont venues de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) : 2 verres par jour pour les femmes, 3 verres par jour pour les hommes.
Un verre : 10 grammes d’alcool = 1 Unité Alcool (UA). En moyenne : 25cl de bière, 10cl de vin, 3cl d’alcool fort.
En 2019, Santé Publique France (institut gouvernemental) a proposé des recommandations. Les consommations à risque faible, pour les adultes en bonne santé seraient de deux verres par jour, pas tous les jours, pas plus de 10 verres par semaines, pas plus de 4 verres en une occasion.
Ces recommandations représentent une tentative de consensus entre la santé, l’éducation et le commerce. Elles soulignent les interdits pour les mineurs et la grossesse. Il y manque une direction : l’alcool n’est pas recommandé s’il y a une pathologie sous-jacente (maladie physique HTA, diabète, surcharge pondérale, en cas de difficultés psychiques, troubles du sommeil, inquiétudes…).
Les grandes études observationnelles montrent que l’alcool n’a pas d’effet bénéfique pour la santé. Les sciences sont sensibles aux courants d’airs. Comme les arbres, les sciences peuvent prendre le sens du vent dominant. Les lobbies ont développé et développent des sciences pour faire souffler le vent dans le sens qui conviennent aux commerces qui les subventionnent.
Les marchands de substances potentiellement addictives mettent en place des moyens puissants pour attiser les consommations. Les slogans tel que « Consommez avec modération » ou « Mangez bougez » apparaissent amicaux et bienveillants, sous cette apparence ils incitent à la consommation. Ce sont des traits caractéristiques d’une société de productions, de consommations et d’addictions.